Vous l’avez tous vu, elle est sortie il y a peu, j’ai nommé la collection « Souvenir d’Eté » !
Cette collection met cette fois-ci la lavande à l’honneur pour l’été.
Pourquoi cette plante ?
Je vous dis tout !
Je vais vous raconter une histoire
Il était une fois une petite fille qui eu la chance de grandir à la campagne, au milieu des champs, des vaches et des ânes (c’est sûr qu’elle n’a jamais été embêtée par les voisins).
Elle allait souvent jouer chez ses grands-parents. Il se trouve qu’ils étaient ses voisins (vraiment pas embêtée par ses voisins !). Elle passait la majeure partie de son temps dehors. Il y avait non loin de l’entrée de la salle à manger un grand parterre de lavande, qui embaumait la pièce de son odeur fleurie lorsque la porte restait ouverte.
Elle observait pendant des heures les magnifiques tiges violettes et les allées venues des petites ouvrières ailées. Elle était fascinée par tout ce beau monde qui vaquait en autonomie sans faire attention à elle.
Malgré l’adversité, la vie était belle, l’été était doux, les papillons volaient un peu partout. Les mésanges venaient manger les miettes déposées par sa grand-mère devant la porte en narguant les chats sauvages qui attendaient eux aussi leur humaine préférée. Elle avait adopté un rouge gorge. Il venait tous les matins, à la même heure, au même endroit, pour l’honorer de sa présence et de son chant.
La lavande, c’est ça. Un souvenir passé qui reste figé comme une toile de maître, que le temps ne semble pas estomper.
Un souvenir intact qui se transforme petit à petit en mélancolie.
La vie est toujours belle, mais l’été est brulant. Nos aînés disparaissent sans vraiment disparaitre. Les papillons et les mésanges se font de plus en plus rares.
La maison de ses grands-parents n’a aujourd’hui plus la même faune ni la même flore qu’avant. Les arbres fruitiers ont été coupés, certaines haies ont été arrachées. Quant au pied de lavande, a-t-il peut-être disparu lui aussi.
Souvenir d’Eté, c’est le souvenir d’une sécurité « grand-maternelle », un endroit hors du temps, où tout est doux, sucré, réconfortant et agréable à vivre. Une bulle d’oxygène qui a tant de fois aidé la petite fille.
Cette bougie est magique.
Elle me permet le temps d’un instant de revivre ce sentiment d’insouciance sans tracas quotidien, où le climat est accueillant, où j’ai entièrement ma place dans le monde du vivant.
Elle me permet de me souvenir de ce que c’était de vivre l’instant, de l’apprécier à sa juste valeur et de regarder le monde avec son âme d’enfant.
Et pour ça, mamie, je ne te remercierai jamais assez.
Alors certes, ce souvenir est mon souvenir. Personne d’autre ne ressentira cet enchevêtrement d’émotions juste avec un bout de lavande !
Certes, certes.
Néanmoins, ça sent l’été, et quel été ! Je suis sûre que chacun d’entre vous, en cherchant bien, peut retrouver son souvenir d’été.
Alors à vos bougies et à vos bouquets de lavande.
Et surtout, n’oubliez pas d’observer le monde avec vos yeux d’enfant.